Menu

Bilan du marché immobilier en 2020

Le marché immobilier français semble avoir résisté à la pandémie du Covid-19 et aux deux périodes de confinement. Le volume des transactions s’est élevé à 980 000 environ, soit un recul de 8% à peine par rapport au chiffre record de l’année 2019 mais reste supérieur à celui des années antérieures. Si le secteur est toujours dynamique, des tendances différenciées se sont dessinées à l’échelle du territoire national et l’immobilier ancien mieux résisté que le neuf.

Les métropoles rurales

L’attractivité globale des métropoles régionales

Les prix ont augmenté dans toutes les villes de plus de 100 000 habitants. Quatre d’entre elles ont connu une hausse supérieure à 16%:

  • Mulhouse : plus de 16,5%, autour de 1939 euros au m².
  • Angers : plus de 16,4%, autour de 2889 euros au m².
  • Limoges : plus de 16,4%, autour de 1844 euros au m².
  • Orléans : plus de 16,1%, autour de 2667 euros au m²

D’autres villes ont vu leurs prix augmenter de 10 à 12% sur un an :

  • Montreuil : plus de 12,2%, autour de 6876 euros au m².
  • Metz : plus de 12,1%, autour de 2391 euros au m².
  • Nantes : plus de 11,9%, autour de 4151 euros au m².
  • Lyon : plus de 11,8% ; autour de 5652 euros au m².
  • Le Mans : plus de 11,7%, autour de 2132 euros au m².
  • Strasbourg : plus de 10,5%, autour de 3838 euros au m².

Certaines villes ont vu leurs prix progresser de 4,5 à plus de 7% :

  • Marseille : plus de 7,6% ; autour de 2700 euros au m².
  • Rennes : plus de 7,4%, autour de 3543 euros au m² pour les appartements et 4064 euros pour les maisons.
  • Nîmes : plus de 6,2%, autour de 2280 euros au m² pour les maisons et 1965 pour les appartements.
  • Montpellier : plus de 4,5%, autour de 3 464 euros pour les maisons et 2995 pour les appartements.

La faible croissance des prix à Paris, Lyon et Bordeaux

La croissance des prix a peu augmenté dans des villes où le prix des appartements est souvent supérieur à 4500 euros le m² :

  • Paris, plus de 3,4%, autour de 10500 euros au m².
  • Lyon, plus de 1,5%, autour de 5498 euros au m² pour les maisons et 4952 pour les appartements.
  • Bordeaux, plus de 0,2%, autour de 5214 euros au m² pour les maisons et 4442 pour les appartements.

Les prix de l’immobilier dans le rural profond et les espaces de faibles densités

Les territoires de la diagonale des faibles densités, que l’on appelait jadis, diagonale du vide ont tout juste enrayé leur déclin. Cette diagonale s’étend des Ardennes aux Landes de Gascogne et concentre leurs activités dans quelques villes (Reims, Clermont-Ferrand, Limoges etc.).

L’immobilier ancien a mieux résisté à la pandémie que le neuf

900 000 ventes dans l’ancien en 2020

  • Rennes, plus de 14,4% ; autour de 3 170 euros au m².
  • Nantes, plus de 13,2%, autour de 3580 euros au m².
  • Lyon, plus de 10,6%, autour de 47 70 euros au m².
  • Lille, plus de 9,8%, autour de 3420 euros au m².
  • Marseille, plus de 9,5%, autour de 2570 euros au m².
  • Strasbourg, plus de 8%, autour de 2910 euros au m².
  • Reims, plus de 7.9 %, autour de 2160 euros au m².
  • Paris, plus de 7,6 %, autour de 10640 euros au m².
  • Orléans, plus de 6,4%, autour de 2130 euros au m².
  • Bordeaux, plus de 2,2 %, autour de 4210 euros au m².

Le recul général des transactions dans le neuf

La diminution des transactions dans l’immobilier neuf atteint 40%, soit – 36 000 logements et gagne l’ensemble du territoire national. Ce déclin affecte tant l’accès à la propriété que l’investissement locatif.

La pandémie a gravement atteint les permis de construire qui ont baissé de 12%.